« Rédigées en pleine tourmente révolutionnaire, les Lettres sur la sympathie avaient été, en quelque sorte, postées pour le temps d'après », prévient Jean-Claude Bonnet en ouverture de ce court ouvrage de philosophie morale ficelé par Sophie de Condorcet. Ce « temps d'après » pourrait notamment être notre époque où la solidarité et la fraternité - en un mot, la sympathie - sont quotidiennement mises à mal. Lire ce traité c'est en effet passer les actualités - tout particulièrement celles qui sont liées à la question des migrants - au tamis de certaines valeurs essentielles et s'armer contre ce que la marquise fustige plus que tout : l'insensibilité.
« La grammaire est une affaire d’État »
Emil Ferris
Moi, ce que j'aime, c'est les monstres
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